L’accélération du développement et du déploiement de nouvelles applications, avec une implication de tous les instants par les métiers (dans un Cycle en V, ils n’interviennent qu’en haut du ‘V’), renforce l’importance de la phase de test. Cependant, si les tests répétitifs sont de plus en plus nombreux à pouvoir être automatisés, le lien entre les responsables des tests et les directions métiers est aussi renforcé.
En effet, les cahiers des charges précis en début de projet sont de moins en moins présents avec le développement des méthodes agiles : expression de besoins, périmètre projet évolutif, multiples itérations…
Tester ne se résume plus à suivre pas à pas un cahier de test : il faut comprendre les attentes métiers et collaborer avec les équipes fonctionnelles. Si la conception des tests à partir de spécifications est encore prédominante, les tests exploratoires et les ATDD (Acceptance Test Driven Development) progressent.
Ainsi, l’automatisation d’une partie des tests permet aux équipes de se concentrer sur les tests qui demandent une vraie expertise et compréhension du besoin client. D’une fonction support, le test devient ainsi un vrai maillon de l’ingénierie logicielle.